16/03/2025 – GDON Beaupréau-en-Mauges « On constate plus d’incivilités » : ces bénévoles luttent pourtant contre les espèces nuisibles

Le Groupement de défense contre les organismes nuisibles de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire) lutte contre les espèces invasives. Pour cela, il met à disposition du matériel. Mais ces derniers, temps, les bénévoles observent de plus en plus d’incivilités.

Un frelon asiatique.
Un frelon asiatique. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le Groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON) de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire) est représenté par deux agents dans les dix communes déléguées du territoire, sauf à Villedieu-la-Blouère où il n’est pas représenté. Il est présidé par Jean-Marie Rotureau.

Comme tous les autres, le GDON est chargé par le ministère de l’Agriculture ou le préfet de l’organisation des luttes collectives contre les déprédateurs et notamment les rongeurs aquatiques nuisibles, les frelons asiatiques, les corneilles noires, les corbeaux freux, les pigeons bisets, les chenilles processionnaires…

Surveiller, prévenir et lutter contre les espèces invasives

« Ces luttes collectives sont d’intérêt public et participent aux enjeux économiques et agricoles », souligne le président Rotureau. Pour cela, trois missions lui sont attribuées : surveiller, prévenir et lutter contre les espèces invasives animales et végétales. Il joue aussi un rôle d’observateur pour vérifier les risques de prolifération.

Présidé par Jean-Marie Rotureau, le Groupement de défense contre les organismes nuisibles regrette les incivilités de plus en plus marquantes sur les pièges posés. | OUEST-FRANCE

Cages à ragondin, cages à pie, effaroucheurs, tenues de protection contre les frelons asiatiques… Le groupement met à disposition son matériel pour effectuer ses missions. « Mais nous constatons de plus en plus d’incivilités sur nos matériels », regrettent les bénévoles.

« Un insecte peut tuer par jour une cinquantaine d’abeilles »

Quoi qu’il en soit, entre 2023 et 2024, le groupement a capturé : 1 912 ragondins puis 1 197 en 2024 ; 890 puis 930 corbeaux ; 310 pigeons bisets puis 450 ; 60 nids de frelons asiatiques puis 55 ; enfin, 65 renards puis 44.

« Nous estimons qu’il y a eu moins de frelons asiatiques en 2024 à cause des pluies abondantes », précisent-ils. Mais le témoignage de l’apiculteur bellopratain René Véron est plus réservé, car son observation s’appuie sur plusieurs années :  L’année précédente, j’ai perdu dix ruches. Même si je réduis la superficie d’entrée de mes ruches, les frelons parviennent à entrer. Un insecte peut tuer par jour une cinquantaine d’abeilles. 

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