Au Marillais, commune déléguée de Mauges-sur-Loire (Maine-et-Loire), des habitations sont envahies par deux espèces originaires de pays du Sud. Pour s’en débarrasser, un animateur du groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON) est venu délivrer ses conseils, jeudi 19 décembre.

Jeudi 19 décembre en soirée, Gaétane Gabory, maire déléguée du Marillais, commune déléguée de Mauges-sur-Loire (Maine-et-Loire), a réuni une vingtaine de personnes touchées par un problème de fourmis invasives.

Jeudi 19 décembre en soirée, Gaétane Gabory, maire déléguée du Marillais, commune déléguée de Mauges-sur-Loire (Maine-et-Loire), a réuni une vingtaine de personnes touchées par un problème de fourmis invasives.

Il dure depuis plusieurs années chez certains habitants de tout un quartier, et plus précisément ceux de la rue du Stade. « Depuis deux, trois, quatre ou cinq ans, on est infestés de fourmis. Elles sont partout et, quand elles rentrent dans les maisons, c’est une calamité ! Elles se déplacent en longs cortèges dans le bas des plinthes, dans les fourreaux de canalisation d’eau, conduits électriques ou de téléphone, jusqu’à déborder en masse au niveau des prises », témoignent-ils.

Des colonies d’importation

Quelqu’un ajoute : « À l’extérieur, on ne peut plus jardiner sans que ça monte partout. Et dans les maisons, ça sent mauvais ! » Les riverains qui s’expriment ont tous le même problème, chacun essayant des produits insecticides qui marchent à peine, malheureusement.

Invité par Gaétane Gabory, Antonin Frémy, animateur départemental du GDON (groupement de défense contre les organismes nuisibles), explique que ces fourmis ont été importées. « Les principales que nous avons identifiées sont les tapinoma magnum et les tapinoma ibericum, qui proviennent d’échanges avec l’Espagne, le Portugal et les pays du Maghreb. Quand on les écrase, elles dégagent effectivement une odeur de beurre rance. »

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Le spectre saumurois de la prolifération de fourmis tapinoma plane sur Cholet. Jean-Luc Mercier, chercheur entomologiste, reconnaît que les traitements actuels ne permettent que de réguler l’expansion des hyménoptères…

Les fourmis tapinoma observées à Cholet proviennent, à l’origine, du bassin méditerranéen. Exportées en France, via les jardineries notamment, elles prolifèrent en France avec des centaines de reines par colonie et une  reproduction quasiment constante toute l’année », déplore Antonin Grimault-Frémy, animateur FGDEON 49.

Une colonie par hectare

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Antonin Grimault-Frémy, animateur à la FDGDON 49, est sollicité depuis trois ans par les communes où prolifèrent des fourmis tapinoma, comme à Cholet. Une trentaine d’entre elles travaille avec lui pour contenir la prolifération de cette espèce invasive.

Les fourmis envahissent petit à petit le département.  Une trentaine de communes s’en plaignent dans le Maine-et-Loire, essentiellement dans les Mauges. La Salle-et-Chapelle-Aubry (Montrevault-sur-Èvre), Jallais (Beaupréau-en-Mauges), Saint-Georges-des-Gardes, Chemillé, Saint-Germain-sur-Moine, Montfaucon-Montigné ou encore Torfou (Sèvremoine) où plus d’une centaine de maisons ont des fourmis invasives », liste Antonin Grimault-Frémy, animateur à la FDGDON 49.

Ensemble et en même temps

La Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles de Maine-et-Loire, forte de 4 000 bénévoles, est l’organisme chargé,…

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