La cour administrative d’appel de Nantes a annulé, ce mardi, trois arrêtés, pris par les préfets du Morbihan, des Côtes-d’Armor et du Finistère, pour autoriser l’abattage et l’effarouchement de choucas des tours.

Espèce protégée, le choucas des tours est accusé de détruire les récoltes des agriculteurs.
Espèce protégée, le choucas des tours est accusé de détruire les récoltes des agriculteurs. (Photo archives Claude Prigent)

En 2022, les préfets du Morbihandes Côtes-d’Armor et du Finistère avaient pris des arrêtés pour autoriser l’abattage et l’effarouchement, dans leurs départements respectifs, de 1 800, 8 000 et 16 000 choucas des tours, une espèce protégée d’oiseaux accusée de détruire les récoltes des agriculteurs. La cour administrative d’appel de Nantes a annulé, ce mardi 17 décembre 2024, ces trois arrêtés.

« Des alternatives efficaces et pérennes »

Une étude réalisée par l’Université de Rennes, à la demande des services de l’État, avait, en effet, conclu que la pertinence des choix préfectoraux devait être remise en cause : l’augmentation de la population de volatiles est, en fait, directement liée au fait qu’ils trouvent « des lieux de nidification caverneux », comme des conduits de cheminée. Les choucas des tours sont, par ailleurs, « une espèce qui adapte sa démographie en fonction des destructions qu’elle subit », soulignaient les universitaires rennais.

« Il existe des alternatives efficaces et pérennes à la destruction de ces oiseaux », ajoutaient les auteurs de l’étude, comme « l’obstruction des cheminées », « le recours à l’utilisation de répulsifs », « la limitation des accès aux tas d’ensilages », « un assolement éloigné des sites urbanisés » ou « des pratiques de diversions, par agrainage ciblé, éloignées des semis ».

L’État peut saisir le Conseil d’État

Le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) Bretagne avait d’ailleurs émis un « avis totalement défavorable » à l’arrêté du préfet du Morbihan, par exemple, en jugeant que « les seules solutions paraissant efficaces sur le long terme » sont « la réduction de la disponibilité en sites de nidification et en ressources alimentaires », souligne la cour administrative d’appel de Nantes.

L’État a désormais jusqu’au 17 février 2025 pour saisir le Conseil d’État, sans quoi de tels arrêtés préfectoraux ne pourront plus être justifiés, à l’avenir, si des « solutions alternatives » aux tirs n’ont pas été mises en place au préalable.

La cour administrative d’appel de Nantes a annulé, ce mardi, trois arrêtés, pris par les préfets du Morbihan, des Côtes-d’Armor et du Finistère, pour autoriser l’abattage et l’effarouchement de choucas des tours.

Espèce protégée, le choucas des tours est accusé de détruire les récoltes des agriculteurs.
Espèce protégée, le choucas des tours est accusé de détruire les récoltes des agriculteurs. (Photo archives Claude Prigent)

En 2022, les préfets du Morbihandes Côtes-d’Armor et du Finistère avaient pris des arrêtés pour autoriser l’abattage et l’effarouchement, dans leurs départements respectifs, de 1 800, 8 000 et 16 000 choucas des tours, une espèce protégée d’oiseaux accusée de détruire les récoltes des agriculteurs. La cour administrative d’appel de Nantes a annulé, ce mardi 17 décembre 2024, ces trois arrêtés.

« Des alternatives efficaces et pérennes »

Une étude réalisée par l’Université de Rennes, à la demande des services de l’État, avait, en effet, conclu que la pertinence des choix préfectoraux devait être remise en cause : l’augmentation de la population de volatiles est, en fait, directement liée au fait qu’ils trouvent « des lieux de nidification caverneux », comme des conduits de cheminée. Les choucas des tours sont, par ailleurs, « une espèce qui adapte sa démographie en fonction des destructions qu’elle subit », soulignaient les universitaires rennais.

« Il existe des alternatives efficaces et pérennes à la destruction de ces oiseaux », ajoutaient les auteurs de l’étude, comme « l’obstruction des cheminées », « le recours à l’utilisation de répulsifs », « la limitation des accès aux tas d’ensilages », « un assolement éloigné des sites urbanisés » ou « des pratiques de diversions, par agrainage ciblé, éloignées des semis ».

L’État peut saisir le Conseil d’État

Le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) Bretagne avait d’ailleurs émis un « avis totalement défavorable » à l’arrêté du préfet du Morbihan, par exemple, en jugeant que « les seules solutions paraissant efficaces sur le long terme » sont « la réduction de la disponibilité en sites de nidification et en ressources alimentaires », souligne la cour administrative d’appel de Nantes.

L’État a désormais jusqu’au 17 février 2025 pour saisir le Conseil d’État, sans quoi de tels arrêtés préfectoraux ne pourront plus être justifiés, à l’avenir, si des « solutions alternatives » aux tirs n’ont pas été mises en place au préalable.

Lutte collective contre les chenilles processionnaires du pin

En quoi cette chenille est dangereuse ?

La chenille processionnaire du Pin est une chenille très urticante arrivée à un certain stade de sa vie. Elle peut
causer d’importantes réactions d’urticaires chez l’Homme et des lésions voire des réactions allergiques chez
les animaux de compagnie.
Elles sont également phytophages, c’est à dire qu’elles consomment les aiguilles des arbres, pouvant, sur
plusieurs années, entrainer l’apparation de maladies voire un dépérissement de l’arbre touché.
La processionnaire du Pin est classée espèce nuisible à la santé de l’Homme en France depuis le 25 avril 2022.

La lutte collective qu’est ce que c’est ?

Respectueux de l’Homme et de l’environnement
Agit sur les chenilles dans les cocons
Bon rapport efficacité/prix.

Dispositif permettant de collecter en masses des chenille en procession. Durée de vie : environ 5 ans
Un entretien annuel doit être réalisé.

Nichoirs à mésanges bleues ou charbonnières ou dortoirs à chauve-souris. Ces espèces sont de grands prédateurs des chenilles ou des
papillons de processionnaires du Pin.

Comment s’inscrire ?

1- Récupérer auprès de votre mairie un bon de travaux puis envoyez le par mail à la FDGDON 49 pour valider votre inscription.
Inscrivez vous en ligne.

2- Un technicien vous préviendra dans un délai de 24h à 48h avant son passage (suivant les conditions climatiques pour le traitement biologique)

Inscrivez-vous en remplissant le formulaire ci-dessous :

 

Lutte collective contre les chenilles processionnaires du pin

En quoi cette chenille est dangereuse ?

La chenille processionnaire du Pin est une chenille très urticante arrivée à un certain stade de sa vie. Elle peut
causer d’importantes réactions d’urticaires chez l’Homme et des lésions voire des réactions allergiques chez
les animaux de compagnie.
Elles sont également phytophages, c’est à dire qu’elles consomment les aiguilles des arbres, pouvant, sur
plusieurs années, entrainer l’apparation de maladies voire un dépérissement de l’arbre touché.
La processionnaire du Pin est classée espèce nuisible à la santé de l’Homme en France depuis le 25 avril 2022.

La lutte collective qu’est ce que c’est ?

Respectueux de l’Homme et de l’environnement
Agit sur les chenilles dans les cocons
Bon rapport efficacité/prix.

Dispositif permettant de collecter en masses des chenille en procession. Durée de vie : environ 5 ans
Un entretien annuel doit être réalisé.

Nichoirs à mésanges bleues ou charbonnières ou dortoirs à chauve-souris. Ces espèces sont de grands prédateurs des chenilles ou des
papillons de processionnaires du Pin.

Comment s’inscrire ?

1- Récupérer auprès de votre mairie un bon de travaux puis envoyez le par mail à la FDGDON 49 pour valider votre inscription.
Inscrivez vous en ligne.

2- Un technicien vous préviendra dans un délai de 24h à 48h avant son passage (suivant les conditions climatiques pour le traitement biologique)

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