06/12/2024 – Frelons, ragondins, fourmis… Cette commune d’Anjou n’est pas épargnée par les espèces nuisibles

Le Groupement de défense contre les organismes nuisibles de Mauges-sur-Loire organisait son assemblée générale, mercredi 4 décembre 2024, à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire). Si le nombre de nids de frelons asiatiques est stable, la commune doit faire face à d’autres espèces invasives.

L’assemblée générale du Groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON) de Mauges-sur-Loire (Maine-et-Loire) s’est déroulée mercredi 4 décembre 2024, à La Boutouchère, à Saint-Florent-le-Vieil. Elle a rassemblé près de trente participants, représentants des agriculteurs, chasseurs, piégeurs de nuisibles et élus locaux.

Au cours d’un long échange, quelquefois passionné, les participants ont égrené la liste des sujets mobilisateurs du moment. Au premier chef, la question des frelons asiatiques. Leurs nids sont construits le plus souvent à proximité des zones d’habitations et des points d’eau, plutôt qu’en campagne. Ils sont de dangereux destructeurs des colonies d’abeilles, à l’entrée des ruches.

« Ils sont aussi très dangereux pour la population, ils doivent être signalés en mairie pour être alors détruits par un intervenant spécialisé », précise Guy Cailleau, président du GDON de Mauges-sur-Loire. Au niveau communal, c’est Alain Trottier, apiculteur, qui en est chargé.

Les colonies de frelons asiatiques stables

« On note que les colonies semblent se stabiliser », indique Jacky Bourget, trésorier du GDON. En effet, 118 nids ont été détruits en 2018, 98 en 2023, et « seulement » 58 nids, cette année.

L’assemblée souhaite rappeler aux habitants que la lutte passe par la pose de pièges, dès la fin février, pour capturer les fondatrices, avant qu’elles n’essaiment pour nicher et se multiplier. « Il est facile de fabriquer un piège avec une bouteille en plastique, un peu de bière et de sirop, pour les capturer. »
De nombreux autres nuisibles

L’assemblée s’est aussi intéressée à d’autres nuisibles qui causent des dommages à la population, aux bâtiments ou aux récoltes des agriculteurs. Par exemple, les ragondins dont « l’exceptionnelle prolificité constitue un fléau. Cette année, les délégués locaux, chargés de ce piégeage en ont soustrait plus de ce 600 dans l’ensemble de la commune », précise Jacky Bourget. Il faut aussi compter avec la multiplication des pigeons, mais pas seulement.

« Depuis cette année, les signalements de fourmis invasives se multiplient, notamment dans un quartier du Marillais », appuie Gaétane Gabory, maire déléguée du Marillais. Sans compter les dommages causés par les corbeaux, les choucas, etc…

La présence de cinq maires délégués – Maurice Bureau, Jean-Claude Blon, Luc Chauvin, Gaétane Gabory et Jean-Michel Michaud – a démontré la prise en compte de la commune pour ces sujets d’équilibres de la faune concluait Jacky Bourget. « Si bien que c’est Guy Cailleau, un élu de la commune, qui en est maintenant le président. »

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