Titre : Comment les facteurs démographiques et les stratégies de piégeage influencent le succès de capture des rongeurs aquatiques envahissants (RAE) dans sur le bassin versant de la Sèvre nantaise Mots Clés : Ragondin, Rat musqué, piégeage, espèce exotiques envahissantes Encadrement : Antonin Grimault-Frémy : FDGDON 49 Olivier Pays-Volard & Manon Bonnet : Laboratoire BiodivAG, Université d’Angers (UA) Problématique et questions de recherche Depuis leur introduction, le Ragondin et le Rat musqué ont envahi la quasi-totalité des zones humides en France (Bonnet et al. 2023). Quelques études en Europe ont caractérisé leurs impacts qu’ils soient environnementaux (e.g. impact sur la biodiversité), sanitaires (e.g. transmission de maladies infectieuses), ou économiques (e.g. dégâts agricoles). Ces deux rongeurs aquatiques envahissants (RAE) sont classés sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’union européenne. Dans le département du Maine et Loire, le nombre de RAE piégés par an avoisine les 35000 individus et le nombre de capture a augmenté sur les 10 dernières années (Bonnet et al. 2021). Si quelques études existent sur les impacts des RAE sur les écosystèmes, peu d’études ont documenté le lien entre les paramètres démographiques des populations de RAE et leur succès de capture. Cela repose notamment sur le fait qu’actuellement, dans beaucoup de programmes de lutte en France sur ces espèces, l’effort de capture (nombre de nuit piège) n’est pas renseigné et limite ainsi la compréhension des facteurs qui influencent ces taux. L’EPTB Sèvre Nantaise s’est doté d’un plan d’actions de gestion des RAE coordonné à l’échelle du bassin de la Sèvre Nantaise. Un partenariat entre la FDGDON49, BiodivAG (UA) et l’EPTB Sèvre Nantaise est engagé depuis 2021 et a pour objectif de définir un certain nombre d’actions sur le territoire afin d’améliorer les connaissances scientifiques sur ces espèces. Ainsi, des protocoles standardisés de collecte de données sont développés pour permettre d’étudier les facteurs populationnels, paysagers, et socio-économiques qui influencent le succès de capture des RAE et leurs impacts sur les écosystèmes qu’ils colonisent (Pays et al. 2024). Ce stage fait partie intégrante d’un programme de recherche-action entre scientifiques et gestionnaires et a pour ambition de déployer le protocole de suivi de piégeage qui a lieu chaque année afin de collecter des données standardisées sur les individus capturés (âge, sexe, statut reproducteur…). Pour cela, des piégeurs bénévoles pilotes (impliqués chaque année) sont identifiés et seront mobilisés. Les objectifs du stage de Master 2 sont les suivants : (1) Analyse de la tendance des captures sur les 10 dernières années (sur les données existantes) (2) Déployer le protocole (standardisé) de suivi de piégeage avec les piégeurs partenaires pour estimer les taux de capture (3) Collecter les données morphométriques sur les individus capturés (4) Analyser l’effet des variables collectées sur les taux de capture Bibliographie : Bonnet, M et al. 2021 PloS one, 16:e0249904. Bonnet et al.2023. Management of Biological Invasions 14:625–640, Pays et al. 2024 Sustainability 16:1970 Profil du candidat Connaissances en biologie et dynamique des populations animales. La connaissance des méthodes d’analyses de piégeage serait un plus (analyse de survie, MARK,…) Compétences en analyses spatiales SIG (Argis ou QGIS) et analyses statistiques (R…) Travail en équipe, mais en même temps goût pour le travail en solitaire Travail de terrain Très bon contact relationnel Permis B + véhicule Conditions d’accueil Le (la) candidat(e) aura deux structures d’accueil : BiodivAG (UA) et FDGDON 49, qui sont deux structures situées sur le Campus Belle-Beille de l’Université d’Angers. Les coûts liés aux déplacements pour les réunions sont pris en charge par la FDGDON 49. Le stage est ouvert sur six mois, de début mars 2025. Indemnisation de stage selon la réglementation en vigueur. Envoyer lettre de motivation et CV détaillé au plus vite (sélection du candidat au fil de l’eau) à olivier.pays@univ-angers.fr a.grimaultfremy@fdgdon49.fr manon.bonnet@univ-angers.fr

Titre : L’effet de la présence des rongeurs aquatiques envahissants sur la présence et les rythmes d’activités des espèces natives Mots Clés : Ragondin, Rat musqué, piégeage, espèce exotiques envahissantes Encadrement : Antonin Grimault-Frémy : FDGDON 49 Olivier Pays-Volard & Manon Bonnet : Laboratoire BiodivAG, Université d’Angers (UA) Problématique et questions de recherche Depuis leur introduction, le Ragondin et le Rat musqué ont envahi la quasi-totalité des zones humides en France (Bonnet et al. 2023). Quelques études en Europe ont caractérisé leurs impacts qu’ils soient environnementaux (e.g. impact sur la biodiversité), sanitaires (e.g. transmission de maladies infectieuses), ou économiques (e.g. dégâts agricoles). Ces deux rongeurs aquatiques envahissants (RAE) sont classés sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’union européenne. Dans le département du Maine et Loire, le nombre de RAE piégés par an avoisine les 35000 individus et le nombre de capture a augmenté sur les 10 dernières années (Bonnet et al. 2021). Si quelques études existent sur les impacts des RAE sur la biodiversité native, peu d’études en France ont quantifié l’impact de leur présence sur la présence et l’activité des autres espèces occupant les mêmes habitats. Or la quantification de ces impacts est décisive pour orienter les stratégies territoriales de lutte mises en place par les gestionnaires (Bonnet et al. 2023). Un programme de recherche-action mise en place depuis 3 ans la FDGDON49, BiodivAG (UA) et l’EPTB Sèvre Nantaise (Pays et al. 2023) a défini un certain nombre d’actions incluant une évaluation de la stratégie de gestion mise en place par les gestionnaires et opérateurs terrain, une quantification des impacts des RAE sur le territoire, et l’amélioration de la connaissance scientifique de l’écologie des populations chez ces espèces et de leurs relations avec l’habitat. Dans ce cadre, des protocoles standardisés de collecte de données sur la présence des RAE au moyen de piéges photographiques seront déployés sur le territoire afin de déterminer si les espèces natives sont influencées (et si oui comment) par la présence des RAE. Ce stage fait partie intégrante d’un programme de recherche-action entre scientifiques et gestionnaires et a pour ambition de déployer le protocole de suivi des populations afin de collecter des données standardisées sur la distribution et les effets des RAE dans les écosystèmes du département. Les objectifs du stage de Master 2 sont les suivants : (1) Déployer le protocole (standardisé) de pièges photographiques sur les cours d’eau du département 49 avec les acteurs et partenaires du territoire. (2) Caractériser les variables paysagères autour des pièges photographiques déployés. (3) Analyser les images recueillies (4) Mettre en évidence les rythmes d’activités journaliers des RAE (5) Tester l’effet de la présence des RAE sur les espèces natives (mammifères et oiseaux) Bibliographie : Bonnet, M et al. 2021 PloS one, 16:e0249904. Bonnet et al.2023. Management of Biological Invasions 14:625–640, Pays et al. 2024 Sustainability 16:1970 Profil du candidat Connaissances en biologie et dynamique des populations animales. La connaissance des méthodes d’analyses des données de pièges photographiques serait un plus. Compétences en analyses spatiales SIG (Argis ou QGIS) et analyses statistiques (R…) Travail en équipe, mais en même temps goût pour le travail en solitaire Travail de terrain Très bon contact relationnel Permis B + véhicule Conditions d’accueil Le (la) candidat(e) aura deux structures d’accueil : BiodivAG (UA) et FDGDON 49, qui sont deux structures situées sur le Campus Belle-Beille de l’Université d’Angers. Les coûts liés aux déplacements pour les réunions sont pris en charge par BiodivAG. Le stage est ouvert sur six mois, de début mars 2025 à fin Aout 2025. Indemnisation de stage selon la réglementation en vigueur. Envoyer lettre de motivation et CV détaillé au plus vite (sélection du candidat au fil de l’eau) à olivier.pays@univ-angers.fr a.grimaultfremy@fdgdon49.fr manon.bonnet@univ-angers.fr

Titre : Profils, représentations et actions des piégeurs de rongeurs aquatiques envahissants : Enquête qualitative au sein du réseau de piégeurs du département du Maine et Loire Mots Clés : Ragondin, Rat musqué, piégeage, espèce exotiques envahissantes Encadrement : Antonin Grimault-Frémy : FDGDON 49 Olivier Pays-Volard & Manon Bonnet : Laboratoire BiodivAG, Université d’Angers (UA) Julien Blanco : IRD Montpellier Problématique et questions de recherche Depuis leur introduction, le Ragondin et le Rat musqué ont envahi la quasi-totalité des zones humides en France (Bonnet et al. 2023). Quelques études en Europe ont caractérisé leurs impacts qu’ils soient environnementaux (e.g. impact sur la biodiversité), sanitaires (e.g. transmission de maladies infectieuses), ou économiques (e.g. dégâts agricoles). Ces deux rongeurs aquatiques envahissants (RAE) sont classés sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne. Dans le département du Maine-et-Loire, le nombre de RAE piégés par an, principalement par des bénévoles organisés en groupements de piégeurs, avoisine les 35 000 individus et le nombre de capture a augmenté sur les 10 dernières années (Bonnet et al. 2021). Bien que quelques études existent sur les impacts des RAE sur la biodiversité, peu d’entre elles en France ont analysé comment la lutte est déployée sur le territoire à travers les bénévoles. Or ces études sont cruciales pour orienter les stratégies territoriales de lutte mises en place par les gestionnaires (Bonnet et al. 2023). Un programme de recherche-action mise en place depuis 3 ans la FDGDON49, BiodivAG (UA) et l’EPTB Sèvre Nantaise (Pays et al. 2024), a défini plusieurs actions, incluant une évaluation de la stratégie de gestion mise en place par les gestionnaires et opérateurs terrain, une quantification des impacts des RAE sur le territoire, et l’amélioration de la connaissance scientifique de l’écologie des populations chez ces espèces et de leurs relations avec l’habitat. Dans ce cadre, une étude préliminaire réalisée au printemps 2024 a permis d’élaborer une méthodologie pour conduire des entretiens (semi-directifs) auprès des piégeurs impliqués dans la lutte. Ce stage fait partie intégrante d’un programme de recherche-action entre scientifiques et gestionnaires et a pour ambition de rencontrer les piégeurs en appliquant la méthode d’entretien afin de comprendre : (i) Qui sont les piégeurs, quel est leur profil et comment sont-ils devenus piégeurs ? (ii) Quelles sont leurs pratiques de piégeage ? (iii) Quelles sont leurs motivations et quels sont les facteurs qui les influencent ? (iv) Comment les piégeurs perçoivent-ils leurs actions auprès de la société et dans l’avenir ? Les objectifs du stage de Master 2 sont les suivants : (1) Elaborer un guide d’entretien destiné aux piégeurs ; (2) Conduire des entretiens semi-directifs auprès de 30 piégeurs du département 49 ; (3) Produire une analyse qualitative des entretiens réalisés ; (4) Sur la base des résultats obtenus, concevoir un questionnaire qui sera par la suite diffusé largement à l’ensemble des piégeurs du département Bibliographie : Bonnet et al. 2021 PloS one, 16:e0249904. Bonnet et al.2023. Management of Biological Invasions 14:625–640, Pays et al. 2024 Sustainability 16:1970 Profil recherché Etudiant(e) issu(e) d’un Master en sociologie ou anthropologie ayant une appétence pour l’interdisciplinarité, ou d’un Master en sciences de l’environnement avec une ouverture aux sciences sociales (géographie incluse) Connaissances dans la conduite d’entretiens. La connaissance des méthodes d’analyses qualitatives serait un plus. Des compétences en analyses statistiques sous R seraient appréciées Travail en équipe, mais en même temps goût pour le travail en solitaire Travail de terrain Très bon contact relationnel Permis B + véhicule Conditions d’accueil Le (la) candidat(e) aura deux structures d’accueil : BiodivAG (UA) et FDGDON 49, qui sont deux structures situées sur le Campus Belle-Beille de l’Université d’Angers. Une mission sur Montpellier sera aussi envisagée. Les coûts liés aux déplacements pour les réunions sont pris en charge par la FDGDON 49. Le stage est ouvert sur six mois, de début mars 2025 à fin août 2025. Indemnisation de stage selon la réglementation en vigueur. Envoyer lettre de motivation et CV détaillé au plus vite (sélection du candidat au fil de l’eau) à : olivier.pays@univ-angers.fr a.grimaultfremy@fdgdon49.fr manon.bonnet@univ-angers.fr julien.blanco@ird.fr

Titre : Mise en place d’une estimation du nombre de couples nicheurs de Choucas des tours (Corvus monedula) sur le département de Maine-et-Loire. Mots Clés : Choucas des tours, espèce protégée, monitoring Encadrement : Antonin Grimault-Frémy : FDGDON 49 En collaboration avec : Université d’Angers DDT 49 Problématique et questions de recherche Le Choucas des tours est le plus petit corvidé de Maine-et-Loire, avec un statut de protection strict, encadré par la Directive Oiseaux Annexe B. L’espèce est présente en Maine-et-Loire depuis plusieurs dizaines d’années. Dans certains secteurs des tensions apparaissent à cause de dégâts constatés dans les parcelles agricoles et sur le bâti. Des comptages de couples nicheurs sont réalisés annuellement par des bénévoles suivant un protocole établi. Dans le département depuis 2017 et progressivement, des comptages sont déployés sur 80 communes des 363 communes déléguées angevines, réalisés par des bénévoles Pour autant il n’existe pas d’information standardisé à l’échelle du département. Par ailleurs, les dégâts imputés à l’espèce ne semblent pas correctement évalués. Ce stage a vocation à intégrer des données scientifiques pour ainsi rediscuter de la gestion de l’espèce. Les objectifs du stage de Master 2 sont les suivants : (1) Mettre en place une méthodologie permettant d’évaluer le nombre de couples nicheurs sur le département de Maine-et-Loire (2) Caractériser les effets du dispositif Stop Nid sur les cheminées testées (3) Recherche bibliographique sur les méthodes limitant/évitant les dégâts en parcelles agricoles Les protocoles pourront être relus par l’Université d’Angers pour validation. Bibliographie Acquisition de connaissances sur l’écologie du Choucas des Tours en région Bretagne - 2022 Profil du candidat Connaissances en biologie et dynamique des populations animales. La connaissance des méthodes d’analyses des données de pièges photographiques serait un plus. Autonomie Compétences en analyses spatiales SIG (Argis ou QGIS) et analyses statistiques (R…) Travail en équipe, mais en même temps goût pour le travail en solitaire Travail de terrain Très bon contact relationnel Permis B + véhicule Conditions d’accueil Les coûts liés aux déplacements pour les réunions sont pris en charge par la FDGDON 49. Le stage est ouvert sur six mois, dès février/mars 2025. Indemnisation de stage selon la réglementation en vigueur. Envoyer lettre de motivation et CV détaillé au plus vite (sélection du candidat au fil de l’eau) à a.grimaultfremy@fdgdon49.fr