Le Groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON) de Mauges-sur-Loire, en Maine-et-Loire, a présenté les nouvelles règles au sujet de la destruction de nids de frelons asiatiques.

Guy Caillault, président du Groupement de défense contre les organismes nuisibles (GDON), a présidé l’assemblée générale de la structure mercredi 3 décembre, qui s’est déroulée en présence de 35 personnes dont cinq maires délégués. Il fait le point sur l’actualité de l’association.

Quel est le rôle du GDON, comment fonctionne-t-il ?

Guy Caillault : « Le GDON de Mauges-sur-Loire fonctionne avec cent bénévoles et a pour rôle d’assurer la surveillance sanitaire et coordonner la lutte collective pour protéger les cultures et les biens contre les nuisibles. Nous assurons la lutte contre les ragondins (600 par an), en collaboration avec les chasseurs nous régulons ponctuellement les corbeaux et les pigeons bisets, nous assurons également la lutte contre les nids de frelons asiatiques, appelés frelons à pattes jaunes. Nous avons servi de relais pour traiter deux foyers de fourmis invasives. Nous adhérons à la FDGDON de Maine-et-Loire qui nous soutient sur les aspects réglementaires et administratifs, nous sommes aidés financièrement par la commune. »

Qu’en est-il des frelons asiatiques ?

« Depuis 2018 nous détruisons chaque année en moyenne soixante-dix nids de frelons, en 2025 le cap des cent nids a été franchi. C’est assez désolant, nos efforts ne sont pas récompensés. Jusqu’à cette année nous avions une convention avec l’association des apiculteurs de Maine-et-Loire, qui détruisait les nids pour une participation de 50 euros par nid. Une nouvelle réglementation nous impose de faire intervenir des désinsectiseurs professionnels agréés. Par contre nous pourrons toujours agir sur des pré-nids avec nos bénévoles référents dans les communes (quarante interventions en 2025). »

Qu’est ce qui va changer pour les particuliers ?

« La destruction des nids était entièrement prise en charge par la commune. À partir de cette année, une convention va être signée entre la FDGDON, la commune et les désinsectiseurs. En 2026 le particulier aura un reste à charge, et les interventions sur les pré-nids seront facturées 20 euros. Des informations plus précises seront données dans le magazine communal de janvier, avec des consignes pour la pose de pièges de fondatrices au printemps. »

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Allonnes. Contre les nuisibles, un groupement est né.

Une structure associative communale pour protéger l’environnement a organisé une petite assemblée générale, mardi 16 septembre, sous la direction d’Antonin Grimault Frémy, animateur et coordinateur de la FDGDON de Maine-et-Loire. Sous l’impulsion du maire, Jérôme Harrault, cette réunion a relancé la dynamique locale autour du groupement de défense contre les organismes nuisibles.

Le nouveau président de l’association, Mickaël Beaujeon, agriculteur, a indiqué :  Il est important d’agir face aux espèces envahissantes comme le datura. 

Antonin Grimault a de son côté expliqué :  Frelons à pattes jaunes (nouveau terme pour désigner le frelon asiatique), rats et souris, ragondins, corneilles noires et corbeaux freux, mais aussi datura stramoine, jussie, ambroisie : toutes ces espèces sont sous la houlette des GDON en Maine-et-Loire. Un GDON est un groupement communal à fonctionnement associatif composé exclusivement de bénévoles. Il a pour mission la prévention, la surveillance et la lutte contre les espèces animales comme végétales qui impactent l’environnement mais aussi la santé humaine. 

Le bureau est constitué du président Mickaël Beaujeon ; du vice-président Nicolas Jousselin ; des secrétaires Benoît Percevaux et Simon Thierry ; du trésorier Manuel Mabileau ; des membres Jean-Paul Thouet, Alain Blain, Anthony Fortier, Damien Joveau et Jean-François Lebeaupin.

Le maire a apprécié la formation de cette nouvelle structure bénévole qui renforcera l’information, l’action collective et la protection de l’environnement.

Contact : gdonallonnes49@gmail.com ; 02 41 52 00 30.

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Cette commune de Maine-et-Loire lance « un plan de lutte » contre les frelons asiatiques

En décembre 2025, lors du conseil municipal, les élus de Mazières-en-Mauges, près de Cholet (Maine-et-Loire), ont approuvé le partenariat entre la Ville et la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON 49), afin de lutter contre le frelon asiatique. Une réunion publique aura lieu le 9 février 2026 dans la commune.

Lors du conseil municipal du 5 décembre 2025, les élus de Mazières-en-Mauges (Maine-et-Loire) ont voté pour l’adhésion de la commune au Plan départemental de lutte contre le frelon asiatique, coordonné par la FDGDON 49 (Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles).

Une aide à l’achat de piège

Dans ce cadre, ils ont pris plusieurs décisions, notamment la nomination d’Éric Morille comme référent communal, et le financement de la destruction des nids  à hauteur de 50 % du coût TTC des interventions réalisées sur le domaine privé, le solde restant à la charge des particuliers et facturé directement par le prestataire , précise la municipalité dans le compte rendu de la séance.

Les élus ont aussi décidé d’apporter une aide financière aux particuliers pour l’achat de pièges sélectifs, qui seront proposés par la FDGDON 49 lors de la réunion publique du lundi 9 février 2026, à 19 h, salle Saint-Jean.  Une participation financière correspondant à 50 % du prix du piège sera accordée, limitée à un seul piège par foyer. Afin de garantir l’efficacité du dispositif, il conviendra de répartir les pièges sur l’ensemble de la commune et de ne pas multiplier les pièges dans un même secteur. Un bilan annuel permettra de mesurer l’efficacité des actions menées (pièges actifs, insectes capturés, nids détruits, etc.) », complète la mairie.

Une quinzaine d’euros à charge

Lors de cette réunion, les participants pourront apprendre à reconnaître le frelon asiatique, découvrir les méthodes de lutte contre les nids primaires et secondaires, et recevoir leur piège sélectif. Prévoir une carte bancaire ou un chèque pour régler le reste à charge, soit une quinzaine d’euros.

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