Après Le Marillais où le problème est apparu lors du dernier trimestre 2024, c’est au tour de Botz-en-Mauges d’être confronté à la présence des redoutées fourmis invasives.  Plusieurs cas similaires ont été récemment signalés , selon Marie Le Gal, maire déléguée. Appel a été fait aux services compétents de la FDGDON 49 (Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles) pour une soirée d’information qui s’est tenue jeudi 24 avril.

Une quarantaine de personnes, dont plusieurs directement concernées, sont venues écouter la technicienne animatrice de l’organisme exposer les problèmes posés par lesdites fourmis. Problème écologique du fait de la dégradation des habitats :  Elles aiment tout particulièrement tout ce qui est lié à l’informatique, ordinateurs, téléphone…  a-t-elle précisé. Cela peut être aussi la disparition d’espèces locales. On observe des problèmes sociologiques en matière d’agriculture, de sanitaire et de sécurité et du fait que  leur présence signifie généralement qu’on ne peut que gérer ou limiter leur impact.  La technicienne a évoqué ensuite les facteurs favorisant leur installation : augmentation des échanges commerciaux, du tourisme, du e-commerce et de pratiques à risques, du changement climatique global, et ce qui en découle…

Comment détecter l’espèce invasive et que faire ?

Il s’agit d’abord de chercher les fourmilières actives puis d’écraser quelques insectes. Si une odeur nauséabonde en émane, traiter, (avec de l’appât liquide) puis refaire la manipulation sur l’ensemble du terrain. Il faut surveiller l’activité au moins deux fois par semaine, mettre du produit sur un passage, devant les entrées et les sorties. En hiver, utiliser l’eau chaude.

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Raymond Vincent a présidé l’assemblée générale de la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles de Maine-et-Loire (FDGDON49), jeudi dernier, en présence de Philippe Maillart, maire de la commune, et devant 350 bénévoles et représentants communaux. « Notre fédération et son réseau de GDON locaux (4 000 bénévoles) ont pour mission d’assurer la prévention, la surveillance, la lutte contre les espèces invasives et d’assurer la protection de notre environnement. C’est une structure d’intérêt général », a précisé le président Raymond Vincent.

Les GDON sont des structures communales qui ont leur gestion propre. Constitués de bénévoles, ils organisent la surveillance biologique, les luttes collectives sous couvert d’arrêtés municipaux, communiquent et informent la population sur les « bioagresseurs » à surveiller. Au niveau local, les bénévoles du GDON se sont penchés sur les problèmes des pigeons qui abîment la façade de l’Abbaye, des rats (avec l’arrivée des composteurs) et travaillent davantage sur la communication auprès des habitants. « Nous sommes des lanceurs d’alerte, des écocitoyens, des amoureux de la nature et protecteurs de la biodiversité », assure le secrétaire du GDON local.

M. Volard, professeur à l’Université d’Angers, explique qu’une  étude technique est mise en place concernant les rongeurs aquatiques, envahissants sur un territoire, en relation avec les scientifiques et les bénévoles, afin de mieux connaître les comportements et les impacts sur l’écosystème et le sanitaire, pour mieux évaluer les pratiques de régulation ».

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